Améliorer les conditions de travail et traiter équitablement l’ensemble des personnels

Offrir aux étudiant·es et aux personnels une université ambitieuse demain suppose d’œuvrer pour de meilleures conditions de travail aujourd’hui !

Avec la liste UHS, nous proposons un projet volontariste visant l’amélioration des conditions de travail et le traitement équitable et transparent des situations de tous les personnels de l’Université de Pau et des pays de l’Adour, sur tous les campus et pour tous les statuts. Nous portons collectivement un changement de cap pour garantir à toutes et tous la qualité des missions que doit offrir un véritable service public ambitieux de l’enseignement supérieur et de la recherche. Les élections des conseils centraux les 25 et 26 novembre prochain peuvent être le début d’une nouvelle ère pour l’UPPA.

Ces dernières années, les réorganisations continuelles des services ont eu pour effet une dégradation généralisée des conditions de travail de l’ensemble des personnels. Les décisions prises sans boussole fiable ont conduit à une perte de sens et une réelle souffrance au travail dans de nombreux services et composantes. L’expérimentation de l’acte II de l’Autonomie, mise en œuvre en mode cobaye par l’équipe présidentielle sortante porte, en germe une nouvelle salve de menaces directes pour les statuts des personnels. Or, en quoi cet empressement zélé à pousser plus loin l’autonomie pourrait-il améliorer les conditions d’accueil et de travail à l’UPPA ? Les chiffres parlent d’eux-mêmes : depuis 2010 (passage aux Responsabilités et Compétences Elargies – Acte I de l’Autonomie), l’UPPA a accueilli 2 401 étudiant.es supplémentaires tandis que le nombre d’enseignant·es / enseignant·es-chercheur·es titulaires a diminué de 21 postes et que les heures complémentaires et de vacations représentent désormais 50 910 Heures (Equivalent TD), soit l’équivalent de 132 postes d’enseignant.es ! (Données issues du Bilan social 2023 – Evolution 2009/2023). Cherchez l’erreur…

L’emploi précaire s’est trop développé et le recrutement de fonctionnaires doit rester la règle. Nous proposons que les personnels en statut précaire obtiennent les mêmes primes que les titulaires et que celles et ceux qui assument des tâches pérennes puissent être titularisés. La multiplication des statuts et des types de contrats de travail n’est ni soutenable à long terme, ni souhaitable moralement car elle crée des inégalités. Ainsi, lutter contre ces inégalités et la précarisation de l’emploi permettra d’agir pour restaurer un cadre de travail, d’études et de recherche épanouissant, apaisé et sécurisant. De plus l’ensemble des primes devra répondre à des critères transparents, rationnels et équitables d’attribution.

Enfin, pour ne pas se contenter de lancer des grands principes vides de sens, l’équipe pour une « Université humaniste et solidaire » accompagne la création de l’Observatoire des Conditions de Travail (OCT) à l’UPPA qui permettra de dresser un état des lieux permanent, transparent et indépendant de la réalité vécue au travail par les personnels, tous métiers, statuts et sites confondus. Nous invitons à ce sujet l’ensemble des collègues à prendre part au questionnaire en ligne (10-15 minutes maximum) : lien

Pour une université attentive à la santé de toutes et tous

  • Qui fait de la santé au travail un enjeu majeur : prévention des burn out, mise en place de comités de soutien aux personnes en souffrance au travail au sein des laboratoires et des Collèges sur chaque site de l’UPPA, publicité des dispositifs d’amélioration des conditions d’exercice des métiers,
  • Qui mettra en place de manière pérenne un « Observatoire des Conditions de Travail » ,
  • Qui respecte les avis donnés dans les instances représentatives du personnel comme le Comité Social d’Administration (CSA) et sa Formation Spécialisée en Santé, Sécurité et Conditions de Travail (FS-SSCT),
  • Qui s’attache à proposer un environnement de travail sain dans lequel la parole de chacun·e est respectée et prise en compte, quel que soit son statut,
  • Qui accompagne les victimes d’affections psychiques liées au travail, notamment en facilitant leur reconnaissance en accident du travail ou en maladie professionnelle.

Pour une université juste

  • Qui lutte effectivement et efficacement pour l’inclusion et l’accès des personnes en situation de handicap à l’ESR,
  • Qui s’érige contre toutes les formes de discriminations, de racisme et de violences (en particulier contre les violences faites aux femmes),
  • Qui propose à tous les étudiants et toutes les étudiantes, quelle que soit leur nationalité, des frais d’inscription identiques,
  • Qui propose des rémunérations (salaire et primes) équivalentes aux personnels titulaires et aux personnels contractuels,
  • Qui défend une attribution juste et transparente des primes et des promotions des personnels et qui refuse tout octroi discrétionnaire par la présidence,
  • Qui s’engage pour que l’ensemble des bâtiments sur ces différents sites et Collèges offre les meilleures conditions d’accueil et de travail pour tous les personnels et étudiant·es.