Chères et chers collègues,
Nous invitons chacune et chacun à apprécier le rapport du CHSCT qui vient d’être publié sur UPPA-Infos et qui pointe les grands maux et l’absence de remèdes que laisse en héritage l’équipe sortante.
La déréliction dans laquelle est plongée l’ex-UFR LLSHS avait déjà été soulignée par le rapport Technologia (octobre 2018) qui alertait alors sur les risques psycho-sociaux contre lesquels rien n’a été fait. Dès juin 2015, un rapport agrémenté de photographies édifiantes (État Infrastructure UFR LLSHS ICL, 26 juin 2015) évoquait la vétusté des bâtiments et la situation désolante qui en découlait. Quelques travaux urgents furent menés pour ralentir le délabrement : étanchéité de la toiture de l’ICL, exérèse (car ce fut une longue opération chirurgicale) de toilettes au 1er étage de l’UFR LLSH, pose de rustines ici et là… Mais l’urgence était à l’inutile et coûteuse « collégialisation » menée au pas de charge.
Qu’on explique comment une autre liste revendiquant la succession de l’équipe actuelle dans la continuité entend promouvoir « une université attentive à ses personnels et étudiants » et faire de l’UPPA « un établissement où il fait bon enseigner, étudier, chercher, innover, entreprendre » alors même que les conditions de travail, de vie et d’étude y sont largement dégradées voire indécentes ?
(Voir le point de notre programme concernant les bâtiments, dans « Agir contre la dégradation des conditions de travail »)
Ci-dessous, les « Constatations générales » du CHSCT sur les bâtiments de « l’ex-UFR LLSHS ». Mais d’autres visites du CHSCT dans d’autres composantes et sites ont permis d’autres constatations, car à l’exception des derniers bâtiments rénovés ou construits, la vétusté peut être généralement déplorée.
« 1/ État des locaux Une vétusté considérable a été observée à de nombreuses reprises, avec des murs et fenêtres jaunis et sales, des faux plafonds manquants ou cassés, des sanitaires hors d’usage ou dans des conditions déplorables, un éclairage insuffisant ou défaillant et des bureaux souvent sombres ou avec beaucoup de lumière artificielle, des salles inadaptées et enfin, une isolation thermique et phonique médiocres.
2/ Conditions matérielles Au-delà du mobilier ancien, il apparaît que la plupart des personnels administratifs disposent de chaises et de postes de travail inadaptés ou délabrés. De nombreuses remarques sur des maux de dos ont été formulées.
Par ailleurs, le parc informatique et les moyens matériels mis à disposition sont très souvent, soit obsolètes soit fournis par les personnels eux-mêmes. De plus, le wifi étant souvent inopérationnel, en particulier au rez-de-chaussée, les enseignant.e.s peuvent être contraint.e.s d’utiliser un partage de connexion avec leur mobile personnel pour utiliser internet pendant les cours, soit prendre sur leurs deniers personnels.
Les conditions thermiques dans certaines salles ne correspondent absolument pas aux critères de confort requis. De manière similaire, l’acoustique des salles est parfois problématique.
Certaines restructurations, comme celles (par exemple) des copieurs de proximité ont conduit soit à des alourdissements inutiles soit à des situations d’inégalité entre services ; la question des imprimantes dédiées se pose de manière prégnante.
3/ Management Un fossé considérable s’est creusé entre l’administration centrale et la direction du collège d’une part, et l’ensemble des personnels d’autre part (administratif.ve.s et enseignant.e.s-chercheur.e.s confondu.e.s). Le ressenti et la perception du personnel sont diamétralement opposés aux conclusions avancées par le rapport QVT commandé par l’UPPA. En outre, des pratiques singulièrement violentes et archaïques de répartition des tâches et des enseignements ont été notées. »
Bien cordialement,
L’équipe « Démocratie, collégialité et service public »