Ensemble ouvrons une autre voie pour l’UPPA

Chères et chers collègues,

Les rencontres que nous avons organisées, et la consultation de notre site internet, vous ont permis de mieux connaître l’équipe « Démocratie, collégialité et service public ». Composée de femmes et d’hommes d’expérience et de bonne volonté rassemblés autour de valeurs communes, cette équipe est prête à répondre à votre envie de changement à la tête de notre université et dans l’intérêt de l’ensemble de notre communauté.

Nous vous proposons un autre chemin que celui tracé depuis 2016 et qui a fait de l’UPPA un laboratoire expérimental de la LPR (1) en cours d’adoption : réorganisation à la hussarde des services et des composantes pour une entrée en « collèges » payée par une inflation bureaucratique, multiplication des contrats précaires pour les jeunes chercheur.es sous couvert d’excellence et pour les collègues, financements captés au sein de la recherche… et jusqu’à cette ultime expérimentation du premier vote par voie électronique pour désigner les conseils centraux !

Si alors vous accordez votre confiance aux candidates et candidats de l’équipe « Démocratie, collégialité et service public », nous nous engageons à vous proposer une présidente ou un président qui ne soit pas hérité.e par cooptation, pour une direction aux méthodes renouvelées, permettant à chacune et chacun de revenir aux fondamentaux de ses missions d’enseignement et de recherche, dans le respect de l’ensemble des catégories de personnels.

64% des enseignants et enseignants-chercheurs interrogés en 2018 considèrent que leurs conditions de travail se sont dégradées, et 6% seulement qu’elles se sont améliorées…(2) Pas étonnant, car des formations nouvelles ont été ouvertes et près de 2000 étudiantes et étudiants en plus ont été accueillis depuis 2012. Pour cet effectif équivalent à celui du Lycée Louis Barthou de Pau, une centaine d’enseignants supplémentaires au moins auraient été nécessaires. Mais il n’y a eu nulle création de postes, ce sont au contraire 18 postes d’enseignants et enseignants-chercheurs titulaires qui ont été supprimés, et en outre, ce chiffre masque une très grande disparité de situations ! (3) Qu’en sera-t-il l’an prochain ? Alors que quelque 400 étudiants viennent d’arriver, le successeur désigné à la prochaine présidence aura pour mission de procéder à de nouvelles suppressions de postes. Faut-il s’y résigner ?

En matière de recherche, l’obtention de l’I-site a conduit à une concentration des moyens sur certaines thématiques de l’énergie et de l’environnement sans « ruissellement » aucun ni redistribution significative pour des thématiques autres dans lesquelles excellent pourtant des chercheuses et des chercheurs de l’UPPA. Pire, les moyens alloués aux laboratoires hors thématiques n’ont cessé de décroître sur la période !

La gouvernance qui s’achève s’est caractérisée par un mélange de verticalité et d’entre-soi, oubliant tout principe de collégialité. Il est temps de changer pour rendre à notre université sa raison d’être : être un lieu d’échanges et de savoir au service du public.

Alors, Stop ou Encore ? Prenez la parole en votant !

Bien cordialement,

L’équipe « Démocratie, collégialité et service public »

(1) Loi de programmation pour la recherche
(2) Rapport indépendant du cabinet d’expertise agréé Technologia. C’est 52% et 10% pour l’ensemble des personnels.
(3) Sources : Bilan social 2018 et UPPA en chiffres 2019